Les événements malheureux

Voici quelques-uns des malheurs qui ont frappé Yutz à diverses époques :

  • l’hiver 1708/1709 très rude, apporte disette, famine et maladies occasionnant de nombreux décès.
  • 6 septembre 1733, un incendie ravage les rues de la Moselle, des Résistants Martyrs et de la Fontaine de Basse Yeutz. C’est le coeur de l’ancien village. Le feu a démarré à 12 h dans une maison où l’on tenait auberge.

Extrait des registres paroissiaux. Source : Marie-Thérèse Desindes.

45 granges et écuries sont détruites avec grains et fourrage qu’elles contiennent. Le château de Monsieur de la Grange, seigneur de Meilboug et la maison du sieur Metsinger, conseiller en bailliage de Thionville, sont épargnés.

  • 7 juillet 1734, Yeutz subit des inondations sans précédent. Les récoltes sont détruites et les semences perdues.
  • 26 octobre 1778, inondations importantes supérieures à celles de 1734, mais de courte durée occasionnant moins de dégâts.
  • 1850, important incendie dans le quartier de Macquenom

Extrait des registres paroissiaux. Source : Marie-Thérèse Desindes.

  • de 1848 à 1855, épidémie de choléra. Le registre paroissial n°61 de 1854, révèle que l’abbé Nicolas Wahl, curé de la paroisse depuis 1828, soignait les malades jour et nuit ce qui lui a valu d’être atteint également. Il est décédé le 26 juillet 1854 à l’âge de 60 ans.
  • 1862, tremblement de terre.
  • 1868, nouvelle épidémie de choléra provoquant une soixantaine de victimes.
  • 1883, incendie de la ferme et la tuilerie Nels.

A tous ces malheurs, il faut ajouter les nombreuses guerres, invasions, occupations, répressions et leurs lourdes conséquences physiques, psychologiques et matérielles, dans une région frontalière.

Inondations du café Richard. Source : Serge Martin.

Inondations rue de la Moselle. Source : Serge Martin.

Inondations rue du Warth. Source : Serge Martin.

 

Repères du niveau des crues situés sur la pile gauche du pont de chemin de fer (à l’extrémité de la rue de la Moselle, donnant accès aux stades Bernard Vasquez, au bord de la Moselle)

Sur le coté du pont SNCF se trouvent les mêmes indicateurs de niveau de crue de la Moselle. Ils sont tenus à jour par un habitant du quartier, Paul Bastien.
On peut y constater que la crue de décembre 1947 est la plus importante du 20ème siècle. Si l’été 1947 est caniculaire, l’automne est très humide et une épaisse couche de neige recouvre le massif vosgien. A la mi-décembre d’importantes pluies s’abattent sur la région en même temps que le 28 décembre, la température atteignant 15°, provoque la fonte rapide des neiges.
Les cours d’eau sortent de leur lit et envahissent les villes et les campagnes. Le réveillon du 31 décembre se passe pour beaucoup à évacuer l’eau de leur domicile ou à surveiller le niveau de celle-ci.
Au soir du 1er janvier 1948, la décrue s’amorce.

 

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