Rue de la Fontaine

 

En 1876, le conseil municipal décide de la construction « de la 3ième rue »
Sous l’administration impériale allemande, « Brunnenstrasse », jusqu’au 13 décembre 1918 avec le retour de l’Alsace-Lorraine à la France.
Reprend cette dénomination pendant l’occupation allemande de la seconde guerre.
Maisons typiques lorraines aux nos 8, 10, 15.
Le tout à l’égout a été réalisé en 1960.

Au n°1 :

  • à compter du 6 février 1967, à l’enseigne « Soca France », entreprise d’aide temporaire, de location de personnel, et d’électricité générale exploitée par Auguste-Jean Nominé, dans des locaux mis à sa disposition par son épouse, née Marie Muller (1/2 propriétaire), et par Hubert Muller (1/2 propriétaire). A partir du 24 juin 1967, extension aux travaux d’électricité générale bâtiments et industrie avec une nouvelle enseigne « A. J. Nomine ». Il cesse ses activités le 1er janvier 1968.

 Au n°1a :

  • à compter du 1er avril 1951, Marcel Vigneron exerce la profession de taxi. Le 1er août 1957, transfert de son siège à Thionville (57) et y ajoute location de voitures avec ou sans chauffeur.

Aux nos2 et 2a :

Le n°2, rue de la Fontaine en 2010.

    • ancien cinéma Central, construit en 1923 par Florimond Michaux et ouvert en juin 1924. Florimond Michaux l’exploite jusqu’au 31 juillet 1926. Il est ensuite repris par Arsène Hotton à partir du 1er août 1926 jusqu’en 1939. Réquisitionné, il servait de dépôt pour l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale. L’entrée se situe au n°48, Grand’Rue. La salle de projection est en long et occupe le bâtiment où se trouvent les deux grandes portes de garage actuelles. 574 spectateurs peuvent y prendre place répartis entre le parterre de 479 places et le balcon de 95.
    • à compter du 1er janvier 1967, Fernand et Jean-Marie Muller, fondent les établissements  « Garage Muller frères », mécanique auto, société de fait, dans des locaux mis à leur disposition par leur mère Florentine, née Michaux. Fernand reprend seul l’activité sous l’enseigne « Garage Muller Fernand » à partir du 1er octobre 1967 et cesse le 16 juin 1976.
    • à compter du 8 décembre 1981, Société « Escalor SA », travaux de menuiserie générale, ébénisterie, fabrication d’escaliers, rampes. Associés et co-gérants : Jean-Marie Muller et René Majerus. La société cesse ses activités à partir du 15 septembre 1983.

Au n°3 :

  • à partir du 29 novembre 1951, Georges Peifer devient agent d’affaires immobilier, négociation de titres de reconstruction des dommages de guerre, location et vente de tout immeuble. Le 21 juin 1954, il modifie son activité en « vente en gros de machines outils, outillage et accessoires, pièces détachées pour automobiles, mécanique générale ». Il transfère son siège à Thionville (57) à partir du 7 octobre 1954.

Au n°3 a :

  • à partir du 11 août 1925 et jusqu’en 1939, Jean Laux fait commerce d’épicerie, de graines et fourrage.
  • à compter du 1er septembre 1925, Madame Henri Laux, née Caroline Steib, est loueuse de chambres meublées. Elle cesse cette activités à partir du 24 septembre 1953.
  •  à compter du 16 juillet 1945, Henri Laux, est loueur de chambres meublées. Il cesse le 11 septembre 1951.
  • à compter du 10 juin 1953, Marcel Bergé exploite un commerce de vente de graines sélectionnées et de céréales en ambulant. Le 26 juin 1953, étend son commerce aux semences de légumes en tous genres, ainsi que légumes verts en ambulant. Cesse ses activités le 2 septembre 1953.

Au n°4 :

  • de 1924 à 1945, Joseph Simon exploite un atelier de menuiserie.
  • à compter du 15 mars 1950, Arthur Iacomucci, cordonnier, venant du n°16, rue de la Moselle. Il déménage à Thionville (57) le 10 octobre 1976.

Au n° 6 :

  • à compter du 23 mars 1946, venant de Koenigsmacker (57) où il est installé depuis le 1er août 1923, Albert Kahen fait commerce de produits pour l’alimentation de bétail et commerce de bestiaux. Vend du lait de sa production. Il cesse ses activités à partir du 1er janvier 1948.
  • à compter du 4 octobre 1967, entreprise générale de maçonnerie, plâtrerie et de peinture Victor et Cie.

Au n°7 :

  • à compter du 1er février 1929, Etienne Macchi exploite une entreprise de construction en bâtiment. En 1933, il déménage au n°97 (ancien n°56) Grand’Rue.

Triangle de signalisation d’un abri pendant la seconde guerre mondiale.

 

Sur la façade du n° 8, subsistent les traces d’un triangle peint indiquant que la cave de cette maison pouvait servir d’abri pendant la seconde guerre mondiale. Le nombre de personnes susceptibles d’y être accueillies figurait au milieu de ce triangle.

Au n°12 :

  • à compter du 22 mars 1946, venant de Sérémange (57) où il est installé depuis le 24 octobre 1921, Ernest Hernert fait commerce en ambulant de poisson, confiserie, fruits et légumes, bonneterie, semences potagères. Il cesse en 1952.

Au n°14 :

  • à compter du 1er décembre 1930, Michel Baumann (1) effectue de la vente de poisson et de fruits de la région. Il s’installe au n°50, (ancien n°31) Grand’rue, à partir du 1er août 1932 pour exploiter une épicerie.
  • à compter du 24 juillet 1947, Madame Louis Boess, née Mathilde Wintenberger, exploite un commerce de tissus en ambulant et en sédentaire, venant du n°107, rue des Romains où elle est installée depuis le 15 mars 1946. Elle ajoute la vente de mercerie-bonneterie. A partir du 9 juillet 1960, ouvre un établissement secondaire au n°61, rue Nationale sous l’enseigne « La maison des bons tissus », dans des locaux qu’elle rachète à la société Fluck & Kneppert avec entrée en jouissance à partir du 1er juin 1960. Elle ferme l’établissement de la rue de la Fontaine à partir de 14 août 1960.
  • à compter du 15 mai 1973, à l’enseigne « Logissain », exploité par Maurice Kieffer, commerce ambulant de produits chimiques, raticide, traitement de charpente, chaussures, bonneterie, venant de Florange (57). Il cesse son activité à compter du 15 mars 1976 pour non-rentabilité.
  • à compter  du 14 avril 2014, Daniel Dietenbeck est gérant d’une entreprise de nettoyage à l’enseigne « Dan services ».

Au n°15 :

  • à compter du 5 juin 1925, Jean Mellinger exploite un atelier de menuiserie et de machine à battre. Il décède le 20 décembre 1936 et est radié le 27 février 1937.
  • à compter du 1er février 1937, Jacques Cavelius et Georges Muller exploitent en société, un atelier de menuiserie-ébénisterie, fabrication et vente de meubles. A partir du 1er janvier 1956, Emile Cavelius prend la place de son père Jacques, dans la société. La société Cavelius-Muller est dissoute à compter du 31 décembre 1958.   Ils cessent leur coopération le 1er janvier 1958. Emile reçoit la moitié du fonds en donation de son père Jacques et s’installe au n°11, rue du Temple. C’est Georges Muller qui reprend l’atelier de menuiserie-ébénisterie jusqu’au 1er juillet 1972. Il décède le 17 mars 1981.
  • à compter du 10 mai 1978, Roland Strupp exploite un atelier de menuiserie. Il cesse ses activités à compter du 31 janvier 1984.
  • à compter du 6 janvier 1986, SARL « l’Atelier Lorrain », tous travaux de menuiserie-ébénisterie, fabrication, achat et vente de meubles, réparation. Associés : Roger Steimetz, Sully CIRIL, Patrick Jacquenod. Gérant : Patrick Jacquenod. Cesse ses activités à compter du 20 avril 1989.

Bâtiment utilisé en appartements.

Au n°17, construction de 1831 :

Au n°19 :

  • Jeanne Bauer ferme son atelier de couture le 1er juillet 1952.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

L’ancienne fontaine située au milieu de la rue actuelle est au niveau du n°23.

  • à compter du 1er avril 2011, Alexandre Bern est instructeur de disciplines sportives et d’activités de loisirs.

Au n°24 :

  • dans les années 14/18, Monsieur Pierre Walzer, pensionné de la SNCF, pratique le métier d’épicier-coquetier ambulant. A partir de 1925 et jusqu’en 1936, Madame Pierre Walzer, née Marguerite Lucas, exploite un fonds de commerce d’épicerie. A partir de 1940, le commerce est repris par Pierre Walzer.

Au n°24 bis :

  • à compter du 15 mars 1929, Georges Peifer exploite une entreprise de transports de matériel. Il cesse ses activités à partir de 1939.
  • à compter du 1er septembre 1945, Guillaume Kockler loue le garage de Georges Peifer et exploite un atelier de réparation de tracteurs, machines agricoles, moteurs essence ou diesel, électricité auto. A partir du 1er décembre 1946, il effectue des transports jusqu’au 4 avril 1949. Il cesse la réparation le 1er août 1951. Il reprend ses activités à Thionville (57), à partir du 16 août 1955 et cesse définitivement le 31 décembre 1956.
  • à compter du 1er mars 1954, Antoine Pinck achète le garage Peifer et le loue à Paul JACOB, réparateur automobile.
  • à compter du 1er mars 1954, Paul JACOB exploite un atelier de réparations automobiles. Il cesse ses activités à partir du 16 octobre 1973.

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