Rue de la Moselle

Sous l’administration impériale allemande, « Moselstrasse » jusqu’au 13 décembre 1918 avec le retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Reprend cette dénomination durant l’occupation allemande de la dernière guerre. En avril 1936, M. Levy de Thionville, demande l’autorisation à la ville de construire un hall en bordure du chemin de la plage, situé dans le prolongement de la rue de la Moselle. Il est prévu pour y mettre sécher des peaux d’animaux. Le conseil municipal rejette la demande arguant que les mauvaises odeurs rebuteraient les baigneurs potentiels voulant rejoindre la plage. Il est demandé d’organiser les jardins et d’y faire construire des habitations en bordure de ce chemin. C’est une zone inondable et les crues de la Moselle arrivent parfois jusqu’au niveau du n° 4 et de nombreuses caves sont alors inondées.

Au n°1 :

Ancien café des sports. Source : association Symec.

Café des sports en 1927. Source : association Symec.

 

 

 

 

 

 

  • Michel RICHARD débute la construction du café en 1923. Il est le passeur du bac de traversée de la Moselle, dont le local est attenant à la nouvelle construction. Il est autorisé à exploiter un débit de boissons à compter du 1er octobre 1924 à l’enseigne « Le café des sports ». Il ouvre le 25 mai 1925. Le café sert de siège social au club de football mais également de vestiaire par mauvais temps. Les joueurs s’y retrouvent pour apprécier les boissons réconfortantes préparées par Madame RICHARD. Il décède le 28 septembre 1939 laissant comme héritiers : Elisabeth, Pierre et Marie-Lucie RICHARD, ses trois enfants et son épouse Marie. A partir de cette date, c’est Madame Veuve Michel RICHARD, née Marie Dejean, qui exploite le fonds en tant qu’usufruitière jusqu’au 13 septembre 1962 où elle devient loueuse de fonds et loue :
    • à compter du 28 septembre 1962, à Charles Martin jusqu’au 31 juillet 1965.
    • à compter du 21 septembre 1966, à Merzak CHABANE et son épouse Giselle née Muller. L’enseigne devient « le Watusi Club », discothèque.

Madame Veuve Michel RICHARD décède le 7 mai 1977.

Ancien café Richard. Source : association Symec.

  • A partir du 6 septembre 1971, Merzak CHABANE ouvre un établissement secondaire de pose d’antennes à Thionville (57) à l’enseigne « Philantennes ». Il cesse cette activité à partir du 31 décembre 1987. Ils achètent le fonds le 17 août 1979 et cessent leurs activités à partir du 31 décembre 1990.
  • à compter du 30 mai 1991, Abdellatif TRIB exploite le fonds de débit de boisson discothèque. A partir du 20 décembre 1991 il loue à :
    • la SARL « Harem » pour l’organisation bals et discothèque. Gérante : Madame Benadouda, née Khadija Kibal. Change d’appellation et devient « Tricop’s Club », puis redevient Watusi.

 Abdellatif TRIB cesse ses activités en mars 1994.

  • à compter du 1er avril 1994, snack « Chez Pino », gérant Joseph Raffa.
  • à compter du 10 août 1996, et jusqu’au 27 du même mois, gérant : Roland Bellinger. Le 7 mai 1999, change d’appellation et devient la SARL « Le Harem » gérée par Abdellatif KIBA.
  • Devenu la discothèque le « Diam’s », l’établissement est le théâtre d’une agression au couteau en mai 1999. Il est fermé et acquis par la municipalité puis démoli en juin 2004, ce qui a permis de réaliser le chemin des bords de Moselle qui relie Thionville à Sierck-les-Bains, projet déjà très ancien. Piétons, cyclistes et pêcheurs doivent faire bon ménage dans l’utilisation de ce nouvel espace.

Démolition du Diam’s. Souce : Serge Martin.

Démolition du Diam’s. Souce : Serge Martin.

Les amateurs de randonnées pédestres ou cyclistes, peuvent continuer le long de la Moselle, de Schengen à Wasserbillig, au Luxembourg, dont les berges sont aménagées depuis de longue date. En effet, le gouvernement Luxembourgeois regrettant le passage de touristes-éclairs, en autobus, projette dès 1935, l’aménagement des 54 km de longueur des bords de la Moselle sur son territoire. Un parking a été aménagé pour les différents stades de même qu’un Skate-Park inauguré le 3 octobre 2004.

Parking et skate-park en 2010.

Au n°1a :

  • Chantier de la marbrerie Corti dont le siège est au n°25, rue du Canal depuis le 23 janvier 1950 et jusqu’au 1er juin 2001, où il est transféré au n°7, rue de Poitiers.A partir d’octobre 2013, le siège social est transféré au n°25, rue du Canal, l’établissement situé au n°7, rue de Poitiers est fermé.

Au n°1b :

  • à compter du 1er mars 1950, Madame Natale Sciarini, née Marguerite Folmer, exploite une entreprise de terrazzo et monuments funéraires. Elle cède l’affaire à son mari Natale Sciarini à compter du 31 juillet 1958, qui cesse toute activité le 30 septembre 1971 pour raisons de santé et d’âge avancé.

Au n°2 :

  • à compter du 1er mars 1931, Edouard Mertz exploite un magasin d’achat et vente de lait. Il cesse en 1936.

Au n°3 :

  • à compter du 16 mars 1964, entreprise de maçonnerie et travaux du bâtiment Rémi Matiz. Il cesse le 1er octobre 1966 pour non-rentabilité.
  • à compter du 21 juin 2007, siège social de la SARL « JBM Projects », marchand de biens. Gérante : Muriel Brossette, née Barré.

Au n°3a :

  • à compter du 15 juin 1930, Guillaume Wendenbamm effectue des travaux de sellerie à temps partiel.
  • Etienne Biacchi exerce le métier de menuisier.
  • à compter du 1er juillet 1934, Antoine Guerber exploite un commerce d’articles de ménage en carreaux de faïence et majolique.

Au n°6 :

  • Extrait du journal « Le Basse-Yutzois » du 26 février 1926.

    En bas à droite : épicerie Konne En haut : tailleur Zufall Source : Paul Bastien

    En bas à gauche : épicerie Konne
    En haut : tailleur Zufall
    Source : Paul Bastien

    à compter du 12 janvier 1901 et jusqu’en 1932, Charles Zufall est tailleur et marchand d’habits.

  • à partir 3 avril 1918, épicerie-mercerie-bonneterie, spécialiste des cafés grillés, Madame François Konne, née Elise Kolher. Cesse le commerce vers 1944 et vends sa licence à Eugène Gravier, installé au n°41, rue Nationale en 1945. Transformé en appartement.

Au n°7a :

  • à compter du 6 mai 1947, Madame Charles Pirche, née Gabrielle Faroche, exerce le métier de couturière jusqu’au 8 août 1949. L’atelier existait avant la seconde guerre mais avait été fermé pendant les hostilités.

Au n°8 :

  • à compter du 20 février 1949, Madame Veuve Toffoli en premières noces, Bastien en secondes noces, née Thérèse Foschia, est couturière. Elle cesse le 1er décembre 1953.

Au n°8 :

Source : Paul Bastien

Source : Paul Bastien

  • Ancienne épicerie coloniale exploitée par les frères et sœurs Schroeder dans les années 1910.

Au n°9 :

  • à compter du 1er mai 1948, Armand Durand exerce le métier de plâtrier. Il cesse ses activités en 1952.

Au n°9b :

  • Auguste Muller exploite une menuiserie. Il décède le 7 décembre 1942.
  • à compter du 1er mars 1945, Joseph Muller exploite un atelier de menuiserie ébénisterie, prestation de service, travaux du bâtiment à la suite de son père Auguste, sous l’enseigne « Menuiserie-Ebénisterie ». Il cesse son activité et vend le fonds le 31 mai 1971.
  • En 1973, Monsieur Farchen sollicite l’autorisation d’ouvrir un atelier d’ébénisterie qui reste sans suite.
  • à compter du 1er avril 1974, atelier de fabrication artisanale de meubles et cuisines sur mesure exploité par Roland Frantz, maître ébéniste. Il transfère ses ateliers au n°6, rue de Poitiers le 1er juillet 1978.

Le bâtiment est racheté par la municipalité. Elle y installe ses ateliers municipaux, venant de la place Arnay-le-Duc, avant leur déménagement dans les anciens ateliers Exma, rue de la Barrière. Le bâtiment est vendu en décembre 1998 à un particulier pour être aménagé en appartement. Au n°11 :

  • à compter du 20 octobre 2004, siège social de l’EURL « Synertel », travaux d’informatique, formation, programmation. Gérant : Michel Tomasini.
  • à compter du 20 octobre 2004, siège social de l’EURL « Cybersoft », travaux d’informatique, formation, programmation. Gérante : Christiane Schmidt.

Au n°12 :

  • à partir de 1947, charpentier Roman Czérédny. Cesse ses activités en 1952.
  • à compter du 20 août 1956, en location de Joseph Grosse, Albert Boch, exploite une entreprise d’artisan peintre. Fin du commerce le 30 juillet 1961 suite au décès accidentel par noyade de Albert Boch et de son épouse.

Au n°13 :

  • à compter du 4 avril 2008, Jean Paul Wax exploite une entreprise de création artistique relevant des arts plastiques.

Au n°13a :

Extrait du programme du 25ième anniversaire du « cercle catholique des jeunes gens », les 30 et 31 juillet 1927.

  • à partir de 1925, café-restaurant de la Moselle tenu par Jean-Pierre Schmitt jusqu’au 31 août 1927.
  • à partir du 1er septembre 1927, Henri Simon exploite le débit de boisson jusqu’au 18 septembre 1928.
  • à partir du 19 septembre 1928, Auguste Strittmacher exploite le débit de boisson jusqu’au 30 novembre 1930.
  • à compter du 1er décembre 1930, Jean Sampo exploite le débit de boisson en location-gérance jusqu’en 1936.
  • à partir de 1936, Mathias Schiltz reprend l’exploitation du fonds de commerce jusqu’en 1938.
  • à partir de 1938, F. Carrow exploite le débit de boisson.

Le n°13a, rue de la Moselle en 2010

Au n°14 :

  • à compter du 31 mai 1948, cordonnerie Arthur Iacomucci. Déménage au n°4, rue de la Fontaine le 15 mars 1950.
  • à compter du 17 janvier 1997, Daniel Kirch est récupérateur de déchets triés. Cesse ses activités en mars 1999.
  • à compter du 31 décembre 1999, Abdarachid Chalal est récupérateur de matériaux recyclables et triés à l’enseigne « MCR Recup ». Il déménage au n°8, rue Clément Ader en juillet 2010.

Au n°15 :

  • à compter du 1er avril 1953, Guillaume Bastian, dit Willy, exploite un salon de coiffure mixte, vente d’articles de parfumerie, à temps partiel. Il cesse le 1er janvier 1967.
  • à compter du 12 novembre 1971, Rémy Bastian est gérant de l’entreprise « Réal antennes », achat, vente et montage d’antennes, pour collectivités ou particuliers. Il déménage au n°9, rue du Chemin de Fer à partir du 16 mars 1988.

A la même adresse :

  • Madame Mutz, née Camille Matz, est couturière jusqu’au 23 janvier 1950.

Au n°16, à gauche du porche :

Source : association Symec.

Source : association Symec.

Le café des pêcheurs ou café « Au chardon Lorrain  » occupe les deux grandes vitrines à gauche du porche.

  • Après la guerre de 1918, enseigne « Drei Kaiser Hof », café des trois Empereurs exploité par MM. Haffner  puis Martin et Bargmann.

Extrait du journal « Le Basse-Yutzois » du 26 février 1926.

  • à partir du 13 juillet 1920, Aristide Biacchi exploite ce café à l’enseigne « Café des pêcheurs » jusqu’au 31 janvier 1929.
  • à partir du 1er février 1929, Monsieur Robert Heillmann et Madame, née Sophie Gerber, achètent le fonds qui est remis en état aux frais de la Brasserie et qu’ils exploitent jusqu’en 1936. Ce sont les grèves massives de 1936 qui sont la cause de l’arrêt d’exploitation des époux Heillmann qui vendent le  fonds à Pierre Simon-Hoen en février 1936.
  • Source : archives municipales de Thionville.

    Ce dernier l’exploite jusqu’en 1938 où il vend le fonds à Louis Cerf qui le donne en location-gérance à la Brasserie de Thionville-Yutz à partir du 12 septembre 1938 . La brasserie sous-loue à :

    • Jean Gies à partir du 26 novembre 1938.
  • Le 15 septembre 1954, Jean Gies achète le fonds à Louis Cerf, et le loue à la Brasserie de Thionville-Yutz qui lui sous loue à compter du 9 décembre 1954 jusqu’au 7 novembre 1963, date où il décède. Il est radié le 31 décembre de la même année.

Le 28 juin 1958, au café des Pêcheurs, Paul Probst abat d’un coup de fusil un ancien cheminot, Auguste (dit Bouby) Kohler. Ce dernier est le fils de Auguste Kolher qui exploite le débit  de tabac au n°35, Grand’Rue, vers 1925. Il est également l’ami d’entraînement de Albert Giré, célèbre marcheur de la ville qui annulera son départ pour une course en apprenant la nouvelle. Albert Giré a commencé les compétions de marche en 1927. C’est un habitué du Paris-Strasbourg à la marche, épreuve aujourd’hui disparue.

  • Madame Veuve Jean Gies, née Berthe Becker, devient loueuse de fonds et loue le café à compter du 2 décembre 1963 à la Brasserie de Thionville-Yutz jusqu’à son décès le 25 juillet 1967.
  • La Brasserie de Thionville-Yutz sous loue :
    • à compter du 1er janvier 1964, à Monsieur Xavier Schohn, pour le café-restaurant, jusqu’au 15 septembre 1967.
  • Alphonse Hennequin achète le « Café des pêcheurs » aux héritiers de Madame Veuve Jean Gies le 28 mai 1968. Il devient loueur de fonds à compter du 12 juillet 1968 et loue à la Brasserie de Thionville-Yutz qui sous-loue  :
    • à compter du 15 septembre 1967, à Mme Yvette Klein, née Wagner, jusqu’au 31 octobre 1970. Le commerce est suspendu pendant un certain temps suite à un sinistre.
  • Fin de la location de la Brasserie de Thionville-Yutz le 31 décembre 1970. Alphonse Hennequin loue directement :
    • à compter du 10 juin 1971, à Bernard Raymond Becker qui exploite le débit de boissons. A partir du 1er octobre 1972, il étend ses activités à taxi qu’il cesse le 23 août 1978. A partir du 15 février 1978, il crée « Les lav-Saloons de l’Est », au n° 46, rue de la Moselle, en établissement secondaire sous forme de société. Il cesse l’exploitation du débit de boisson le 31 décembre 1981.
    • à compter du 8 janvier 1982, à Mademoiselle Josette Schohn qui exploite le débit de boisson et qui cesse ses activités le 28 février 1985.
  • En 1985, location à l’Union des Brasseries puis à Wéber-Ritt/Deb qui sous-loue à :
    • à compter du 27 avril 1985, à Mademoiselle Monique Hopfner qui cesse le 25 juin 1985.

Le 4 juillet 1986, une autorisation d’ouverture provisoire du débit de boissons pendant 24 heures est accordée à Alphonse Hennequin, propriétaire, (pour conserver la licence).

    • à compter du 1er janvier 1987, Jean Risse venant de Thionville (57), où il est installé depuis le 02 février 1959, exploite le débit de boisson à l’enseigne « Au Chardon Lorrain ». Cesse son activité à compter du 22 juillet 1992 et déménage pour Thionville (57). Il décède le 9 juillet 2015.
    • à compter du 2 octobre 1992, René Saint Fiacre, venant du n°2, rue Victor Hugo, où il exploite le café « L’Union ». A partir du 28 septembre 1993, ajoute la restauration rapide. Il déménage à Koenigsmacker (57) le 1er octobre 1997 pour exploiter un autre débit de boisson.

Transformé en appartements.

A la même adresse :

  • à compter du 15 avril 1954, Paul Will est peintre en bâtiment à temps partiel.

Au n°16a, à droite du porche :

  • à compter du 15 juillet 1925, Joseph CLEMENT exploite un fonds de commerce de boucherie-charcuterie. Il cesse ses activités à partir du 1er avril 1931 pour s’installer au n°25, rue de la République, comme marchand de porcs.
  • à compter du 1er mars 1931, en établissement secondaire, Charles Armbruster exploite la boucherie-charcuterie. Il cesse le 1er mars 1933.
  • à compter du 15 mars 1933, Jean Hoehm, exploite un commerce de boucherie-charcuterie. Il vend son fonds de commerce à Charles Armbruster qui sous loue à :
    • à compter du 15 décembre 1933, boucherie-charcuterie à André Miller. Il cesse ses activités en 1936.
    • à partir de 1936, à Joseph Hersché qui exploite un commerce de boucherie jusqu’en 1946.
  • Messingà compter du 1er novembre 1946, Joseph Messing et Madame née Hedwig Lantz, achètent le fonds et exploitent un commerce de vente de matériel avicole, apicole, jouets, miel, verrerie et articles de ménage, de sport et de pêche, à l’enseigne « Bazar Lorrain ». Madame cesse ses activités à partir du 1er mai 1947. A partir du 9 mai 1947, Joseph Messing ajoute : mercerie-bonneterie, laine et confiserie. A partir du 3 septembre 1947, il ajoute la vente des spécialités apicoles. A partir du 1er janvier 1949, il cesse la vente de bimbeloterie, les produits apicoles étant plus lucratifs. Joseph Messing vend son commerce le 31 août 1949 à Robert Morbé avant de se retirer à Dalem (57).
  • à compter du 1er septembre 1949, Robert Morbé exploite un magasin épicerie, fruiterie, volailles, primeurs, alimentation générale, droguerie, fourrage pour bétail. Il cesse le 19 octobre 1955.
  • à compter du 1er octobre 1956, Eugène Desrues, exploite un atelier vente et réparation cycles et motos, mécanique générale en location-gérance. Il est radié par le tribunal pour non-exercice à compter du 31 août 1962.
  • à compter du 1er juillet 1962, venant du n°47, rue Nationale, où il est installé depuis le 1er septembre 1959, Noël Gasparini exploite un atelier de cordonnerie, réparations vente d’accessoires pour chaussures. Il déménage le 27 août 1967, au n°99, rue Nationale.

A la même adresse :

  • à compter du 15 mars 1946, Paul Probst exerce le métier de plâtrier jusque fin 1948.
  • à compter du 1er avril 1955, plâtrerie Edouard Probst, son entrepôt est au n° 25, rue de la République. Il cesse le 15 novembre 1956.
  • à compter du 18 novembre 2003, EURL « HEL construction ». Entreprise de maçonnerie. Gérant : Esat Hamiti. Déménage à Luttange (57) le 21 août 2008.

Les nos 16 et 16a sont transformés en appartements.

Le n°16, rue de la Moselle en 2010.

Au n°17 :

  • à compter du 10 juillet 1945, Louis Cerf exerce le métier de marchand de boucherie en gros. Il cesse ses activités et devient loueur de fonds. Il est radié le 17 juillet 1948. Il décède le 16 juillet 1960.
  • à compter du 15 janvier 1946, location à Monsieur Léon Kahn, venant de Montenach (57) où il est installé depuis le 15 octobre 1937 et qui exploite un commerce de bonneterie-mercerie, tissus, confection. Il est tailleur et marchand d’habits pour hommes dames, métier qu’il cesse d’exercer à partir du 1er janvier 1956. Il achète le fonds et devient propriétaire exploitant à partir du 7 septembre 1960. Il décède le 26 avril 1966.
  • Madame Veuve Léon Kahn, née Hildegarde Cahen, reprend le commerce de bonneterie-mercerie à compter du 3 novembre 1950. Elle cesse ses activités à partir du 11 janvier 1980 et décède le 05 avril 1991.
  • à compter du 2 avril 1973, traiteur-pâtissier Jacques Kahn et son épouse Denise, fille de Léon et Hildegarde Kahn. Ils s’installent à Metz (57) comme pâtissiers.

Au n°18 a :

  • à compter du 1er septembre 1927, Edouard Caudy, boulanger, cesse ses activités le 16 septembre 1957. Il décède le 26 décembre 1972.

    Ancien n°18a. Source : association Symec.

  • à compter du 1er septembre 1957, boulangerie-pâtisserie exploitée par Marcel BERTRAND, propriétaire, qui cesse ses activités le 1er avril 1985 et vend son fonds.
  • à compter du 1er avril 1985, Paul Margot devient propriétaire de l’établissement de boulangerie-pâtisserie, confiserie, glaces. Il installe deux autres commerces identiques:
    • à compter du 13 février 1987, boulevard Foch, à Thionville (57).
    • à compter du 1er septembre 1992, rue Albert 1er à Thionville (57).
  • Il cesse son activité d’artisan pour mettre ses commerces en location-gérance à la « SARL boulangerie pâtisserie Margot » à partir du 1er janvier 1994.
  • à compter du 21 février 1994, siège social de la SARL « Boulangerie-pâtisserie Margot », qui compte l’ensemble des établissements, celui de Yutz étant secondaire. Gérant : Paul Margot. Destination : fabrication, achat, vente de tous produits de boulangerie, pâtisserie et viennoiserie, épicerie, alimentation, dépôt de presse, location-gérance de tous fonds. Le 10 mars 2000, vente de l’établissement rue Albert 1er de Thionville. Cesse ses activités en janvier 2014.
  • à compter du 11 mars 2014, siège social de l’EURL « Boulangerie Faou ». Boulangerie-pâtisserie. Géant : Vincent Faou.

Le n°18, rue de la Moselle en 2010.

Au n°19 :

  • Dans les années 1910, François Borens exploite un commerce spécialisé pour chaussures de luxe et de fatigue, à l’enseigne « Borens Père&fils ». Etablissements secondaires à Thionville (57) et Algrange (57). Il cesse son activité vers 1939.

    Extrait du programme du 25ième anniversaire du « cercle catholique des jeunes gens », les 30 et 31 juillet 1927.

  • à compter du 17 décembre 1932, Mademoiselle Catherine Borens exploite un commerce de chaussures sous l’enseigne « Maison Borens », jusqu’au 21 mai 1943.
  • à partir du 1er juillet 1945, Madame Jean-Pierre Max, née Elisabeth Borens, fille de Catherine, exploite en indivision, un commerce de vente de chaussures, cordonnerie. Le 24 juillet 1950, elle achète les parts des 5 autres héritiers de leur mère Catherine. Le 24 février 1955, supprime la cordonnerie qui est remplacée par la vente de pantoufles. Elle cesse ses activités le 25 juin 1984.
  • à compter du 17 juillet 1986, Bernadette Kerber exploite une entreprise de couverture, zinguerie, démoussage de toiture, traitement de charpente, ramonage, installations sanitaires, à l’enseigne « Toit Services ». Elle cesse ses activités à partir du 28 novembre 1991.

Le n°19, rue de la Moselle en 2010.

Le bâtiment est racheté en 1997 pour être transformé en appartements à partir de 1998.

A la même adresse :

  • à compter du 28 octobre 1954, Rodolphe Dinardo exploite un atelier d’horlogerie bijouterie. Il cesse ses activités à partir du 15 février 1955.

Au n°20 :

Ancien domicile de Jean-Pierre Junger, ancien garde champêtre. Chaque année, en grande tenue, il conduit les conscrits en rangs, au casino de Thionville (57), pour passer le conseil de révision.

A la même adresse :

  • à compter du 1er mars 1934, Auguste Feldmann exploite un commerce de vente de porcs, porcins, fruits, légumes, volailles, alimentation générale en ambulant.

Au n°21 :

    • avant 1944, existe un entrepôt de graines.
    • Epicerie à l’enseigne « Les Ecos » exploitée par différents gérants :
      • à compter du 1er mars 1919, Amélie Beuve, jusqu’au 9 août 1928
      • du 10 août 1928, Jeanne Schmitt jusqu’en 1931
      • de 1931 à 1935, G. Schaeldré
      • de 1935 à 1945, Grosse
      • de 1945 à 1948, Madame Ritter, née Will
      • de 1948 à 1972, C. Friess

      Devient Sanal-Ecos le 1er janvier 1971, Sanal-Ecos-Corso le 24 janvier 1977 et enfin Corso, le 15 septembre 1978.

      • à compter de décembre 1972, Madame Roger Borhoven, née Marie Jeanne Wingtans, jusqu’au 6 octobre 1986.
      • à compter du 6 octobre 1986 Madame Pierre Vagner, née Marie-Josephe Hernert, dite Josiane, achète à Corso, le fonds de commerce d’épicerie et alimentation générale qu’elle exploite jusqu’au 30 mai 1987.
      • à compter du 20 juillet 1987, les époux Henri Hergat et Madame, née Liliane Walter, devenus propriétaires, exploitent le magasin d’alimentation générale et dépôt de pain sous l’enseigne « Corso« . Ils cessent leurs activités à partir du 1er Février 2009 et louent le fonds :
      • à compter du 11 mars 2009, à Sberi Bouderbalah qui exploite le fonds de commerce d’alimentation générale, dépôt de pain. Il cesse ses activités le 10 octobre 2009.
      • à compter du 1er septembre 2010, à Madame Monique Badiali, née Bichet, qui exploite le fonds de commerce d’alimentation générale, dépôt de pain, sandwichs. Etablissement secondaire de
      • blanchisserie à Terville (57) depuis février 2002 à l’enseigne « Le lavoir ».Cesse ses activités à Yutz en juillet 2012.
      • à compter du 1er août 2012, André Weiczek exploite le fonds de commerce d’épicerie auquel il ajoute un dépôt de pain et la vente de sandwiches et plats préparés. Cesse ses activités en décembre 2013. Cesse ses activités à partir du 24 février 2014.

Au même numéro :

        • à partir de 1919, Joseph Fischer, propriétaire du bâtiment, est limonadier et commercialise des boissons gazeuses.
Extrait du programme du 25ième anniversaire du « cercle catholique des jeunes gens », les 30 et 31 juillet 1927.
      • A partir de 1924, il s’associe à André Jung jusqu’au 31 août 1927.
      • à compter du 1er septembre 1927, André Jung exploite seul l’entreprise de fabrication et vente de limonade en gros. Il déménage au n°27, rue de la République à partir de 1933.
      • à compter du 15 février 1972, Georges Caria s’installe comme carreleur. Il cesse ses activités à partir du 31 décembre 1984.

Au n°23 :

Extrait du fascicule du centenaire de la compagnie des sapeurs pompiers de Basse-Yutz et Basse-Yutz.en 1932.

  • Madame Catherine Fischer exploite un magasin de cycles aux meilleurs prix, réparations au meilleur service. Le magasin est fermé à partir du 1er septembre 1944.

 

Retour à Rue par rue

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.