Au n°91, ancien n°52 :
- à compter du 10 mars 1925, maître-tailleur Léon Lantz et Burckarth, vêtements sur mesure pour messieurs, dames et enfants, costumes de cérémonie, grand choix de draperie, travaux élégants et soignés.
- à partir de 1927, Léon Lantz, maître tailleur reprend le commerce à son nom. Il déménage au n°63 (ancien n°31), Grand’Rue à partir de 1935.
- à compter du 1er mars 1935, Mademoiselle Marie Schmidt exploite un commerce d’épicerie, fruiterie et fleuriste venant du n°102 où elle est installée depuis le 18 avril 1905. Elle cesse ses activités le 1er avril 1963.
- à compter du 1er août 1965, Victor Decet exploite un commerce de confection hommes, dames et enfants, épicerie, droguerie à l’enseigne « Soldest », en location-gérance de Madame Veuve Eugène Boinet, née Jacquin. Il cesse le 1er janvier 1966.
- à compter du 1er avril 1967, location-gérance à l’enseigne « Yutz Vidéo », commerce de location de cassettes vidéo exploité par Marc Finck, qui est radié à partir du 29 mai 1997. Marc Finck est le fils de Georges et Marie-Thérèse Finck qui exploitent une épicerie au n°36, Grand’Rue en 1965.
- à compter du 1er juillet 1967, ouverture d’un établissement secondaire de la SARL « Sirius », nettoyage des sols et vitres, bureaux, administrations, travaux de dépoussiérage, encaustiquage, peinture, parquets, rabotage, vernissage, travaux journaliers, achat et vente de produits d’entretien à l’enseigne « Nettoyage-Entretien ». Siège social à Lyon (69). Gérant : François Riciniello. Fermeture de l’établissement de Yutz le 7 décembre 1990.
Transformé en appartement en 1994.
Au n°93, ancien n°53 :
Le propriétaire André Breitel loue le fonds de commerce d’épicerie alimentation générale à compter du 1er mai 1919 jusqu’au 1er mai 1934 à la société les Ecos.
A compter du 1er janvier 1963, Madame Veuve André Breitel, née Marie Theis, renouvelle le bail arrivé à expiration le 31 janvier 1962.Elle vend à Joseph Maxime qui renouvelle le bail à compter du 20 mars 1964 à la même société les Ecos, qui deviennent Sanal-Ecos après fusion le 1er janvier 1971, puis Sanal-Eco-Corso à partir du 24 juin 1977 et enfin Corso le 15 septembre 1978.
Commerce d’épicerie, dépôt de pain, où différents gérants se sont succédés à la succursale Ecos II :
- du 1er mai 1919 à 1936, Madame Jean-Paul Schmitt ;
- de 1936 à 1958, Madame Pierre Muller, née Catherine Zimmer ;
- à partir de 1958, Madame A. Pfeiffer ;
- puis Madame Stegmann ;
- à compter du 22 juin 1970, Jean-Marie Thomann jusqu’au 1er novembre 1973 où il déménage pour Basse-Ham (57) ;
- à compter du 12 mars 1974, Madame Veuve Gaston Esterbet, née Marie ROSA, à l’enseigne Corso, jusqu’au 26 novembre 1980 où elle déménage pour Thionville (57).
- en 1980, d’abord gérante à l’enseigne Corso, Madame Maurice Hirtzmann, née Danielle Curie, achète le fonds avec son mari à compter du 2 avril 1984, et exploite le magasin d’alimentation générale et dépôt de pain. Ferme le 22 décembre 1997 et vend le fonds à SARL « Bel Air ». Propriétaire : Michel Michaux.
- à compter du 14 mars 1998, SARL « Electronics Systems ». Etudes, assistance, conseils et communication dans le domaine informatique, électronique et communication. Associés : Jacques Barabas, Marc Boron. Gérant : Marc Boron. A partir du 1er octobre 1998, nouveau gérant : Jacques Barabas. Dissolution anticipée de la société le 16 février 1999.
- Albert Clais, photographe.
Le propriétaire transforme le bâtiment en appartements en 2004.
- Editions Ludux, gérant Thierry Rouet. Inventeur du jeu de l’oie de la Lorraine.
- à compter du 4 août 2010, Madame Samia EL RELAM née Nouar, effectue de la vente au détail de textiles d’habillements sur les marchés. Elle cesse ses activités en octobre 2011.
Au n°94, ancien n°68 :
Cette villa est construite en 1908 par l’entrepreneur « Antoine », avant d’être la résidence du Docteur Arendt. Elle est vendue aux enchères au café Zimmer le 24 novembre 1964. C’est Monsieur René Jung, époux de Alice, née Arendt, héritière du défunt, qui en fait l’acquisition pour la somme de 128 000 F.
- à compter du 19 février 1985, SARL « Inform Plus », travail à façon et conseils en informatique. Associés : René Jung, Madame Gisèle Jung, Madame Malerba, née Isabelle Jung. Gérant : René Jung. La société est dissoute par anticipation le 28 décembre 1988.
- à compter du 14 septembre 1995, siège social et établissement principal de la SARL « CSTI », travaux d’équipements thermiques et de climatisation. Gérante : Ghislaine Palm. Déménage à Algrange (57) à partir du 21 octobre 1996.
- à compter du 15 septembre 1995, SARL « PNM », entreprise de travaux de finition. Gérant : Michel Baron. Il cesse ses activités à partir du 14 avril 1998.
Le bâtiment devient une annexe de la mairie qui accueille différents services dont la communication et les finances depuis 1990. En 2005, l’ensemble des services est regroupé au sein du complexe Saint Exupéry, dans les locaux de l’ancien collège Jean Mermoz.
Le bâtiment, vide de tout occupant est mis en vente par la municipalité en 2006.
Au n°95, ancien n°54 :
Après le porche qui enjambe la rue saint Vitus se trouvait la ferme Kaiser qui fut détruite par un incendie le 3 août 1949, vers 17h, à l’occasion d’un battage des récoltes. Les escarbilles s’échappant du pot d’échappement de la motorisation de la batteuse enflamment un chariot de paille. L’arrière de la ferme s’étendant jusqu’à la rue saint Vitus fut détruit. Les pompiers puisent l’eau dans l’étang Humbert, rue des Près, qui est asséché pour l’occasion. Le bâtiment a été utilisé par le service des espaces verts, l’atelier de mécanique et les maçons de la ville pendant un temps. En 2005, il est réaménagé par un promoteur immobilier.
La rue saint Vitus était auparavant un chemin privé, ce qui explique qu’il existe un porche avec des habitations dont la construction aurait certainement été refusée si la rue avait été dans le domaine public où elle entre en juin 1938.
Au n°95a :
- à compter du 1er août 2009, Audrey Manneau souhaite effectuer de la vente à domicile des produits de cosmétique à base d’Aloe Véra, mais n’exerce pas.
Au n°96 :
C’est l’entrée des appartements qui sont construits dans l’ancien restaurant « L’Aiglon » dont l’accès était au n°5, rue des Jardins.
- à compter du 1er septembre 1999, Nicolas Pickel est récupérateur de déchets triés et recyclables.
- à compter du 1er septembre 2014, Max Wittmann s’installe pour effectuer du démantèlement d’épaves. Il vient du n°10, rue du Plateau où il exerce comme récupérateur de déchets triés et recyclables qu’il cesse en septembre 2010.
- à compter du 1er septembre 2014, Jérémy Petijean est récupérateur de déchets triés et recyclables.
Au n°97, ancien n°56 :
Le 19 novembre 1901, Hélène Bergmann expédie une lettre référencée n°2290 à la direction du canton est de Thionville.
Basse-Yutz, le 16 novembre 1901.°
N°2290
soussignée, munie d’un diplôme dûment certifié par le Collège provincial de Coblence, daté du 30 mai 1900, sollicite l’autorisation d’ouvrir une école privée pour l’apprentissage de travaux manuels féminins, dans le logement de ses parents sis à Basse-Yutz, Grand’Rue n°56.
La pièce qui servira uniquement à cet effet a une superficie de 4,50×3,25m, soit 14,625 m² et une hauteur de 3m; elle dispose de 2 fenêtres à 4 vantaux prenant toute la longueur de la pièce.
Hélène Bergmafnn.
Institutrice pour travaux manuels féminins.
Le ministère des affaires intérieures pour l’Alsace Lorraine répond par un courrier référencé n°1639, daté du 10 août 1904.
On peut y lire :
Strasbourg, le 10 août 1904.
1639.
Suite à une demande du 3 courant portant la référence 1517, j’ai autorisé en tant que cadre supérieur de l’Industrie d’accorder à l’institutrice Hélène BERGMANN, demeurant à Basse-Yutz, une subvention de 150 Mark à prélever sur le fonds du capital du Ministère des Affaires Intérieures pour le fonctionnement de l’école ménagère qu’elle a créée.
Pour le service du Ministère des Affaires Intérieures.
Signé : illisible.
Le 9 décembre 1906, elle adresse la lettre référencée 2897 au président du même canton :
On peut y lire :
Basse-Yutz, le 9 décembre 1906.
2897
Depuis l’année 1902, je dirige une école privée pour l’apprentissage de travaux manuels féminins dans le logement de mes parents et ce avec l’accord de la présidence du canton daté du 6 février 1902.
Cette école a connu depuis un succès toujours grandissant et est très prisée par les habitants de la commune. Ce qui a d’ailleurs amené le président du canton, Monsieur ZEPPELIN ASCHENHAUER à m’octroyer une subvention de fonctionnement en 1904, dont je lui suis très reconnaissante. Les frais de fonctionnement pour l’école concernant le loyer et le chauffage se montent à 150 Mark par an et les frais pour l’alimentation et le matériel sont de l’ordre de 80 Mark.
Etant donné l’augmentation des coûts, je me sens dans l’obligation de solliciter de la part du président ZEPPELIN ASCHENHAUER, une nouvelle subvention.
Hélène Bergmann.
- à compter de 1933, venant du n°7, rue de la Fontaine où il est installé depuis le 1er février 1929, Etienne Macchi exploite une entreprise de construction en bâtiment. Il cesse ses activités à partir du 31 décembre 1949.
- à compter du 16 juillet 1948, Robert Macchi exploite une entreprise de travaux publics et bâtiments. Il cesse le 31 décembre 1951.
- à compter du 1er avril 1950, Arthur Macchi exploite une entreprise de construction en bâtiment jusqu’au 31 juillet 1958.
Au n°98 :
- à compter du 1er juillet 2010, Abdelli KAMEL effectue de la vente de produits alimentaires sur les marchés.
Au n° 99 :
- à compter du 1er août 1952, Liliane Marx exploite une laiterie-crémerie. Elle cesse le 1er avril 1953.
Au n°100, ancien n°71 :
La maison des bains.
C’est une construction du genre maison à colombage à remplissage (hourdage) est en briques (construction de type allemand). Cette construction a l’avantage d’être rapide. Le remplissage s’effectue sur une ossature bois pré-tracée au sol et assemblée ensuite par grande surface. Il peut se faire avec différents matériaux suivant les régions : treillis de baguettes ou de bois refendu, palançons verticaux ou planches, madriers, torchis entre des pieux verticaux, gros galets de rivière avec mortier de liaison, tuiles horizontales ou verticales, l’ensemble pouvant être ensuite recouvert d’un enduit.
En 1906, Joseph Gack élabore le projet de cette construction dont il confie la réalisation à l’architecte communal de Basse-Yutz, Dornseiff, le même qui élabore les projets d’extension de l’église Saint Nicolas et la construction du Temple. Cette nouvelle construction abritait les anciens bains publics.
A compter du 1er août 1928, Madame Veuve Ehrismann, gère la maison des bains. Elle portait la poignée de manœuvre des robinets d’eau chaude qu’elle ouvrait parcimonieusement.
Fermés pendant un temps, ils ont été rouverts par Joseph Gack le 5 avril 1946 avant de fermer définitivement le 25 juin 1948. Dernier gérant : Bath. Justin Schram achète le bâtiment à Joseph Gack en 1962. Albert Schram hérite du bâtiment en 1992, qui est déclaré insalubre par le conseil municipal en juin 2003. Après en avoir fait l’acquisition en octobre 2004, la municipalité souhaite le revaloriser pour en faire une salle d’exposition permanente qui est inaugurée le 23 mars 2007.