Rue des Prés

 

La rue des Prés est dans sa configuration actuelle depuis le 28 août 1962. Bien plus longue à l’origine, elle est découpée en plusieurs rues à cette date. En janvier 1935, à l’occasion des travaux de mise en place du tout à l’égout, les riverains doivent payer leur raccordement. Pour cela, ils ont sollicité l’entreprise qui a obtenu l’adjudication. Les frais de raccordement s’élèvent à 40F. Avant l’exécution des travaux, la municipalité change d’entreprise. Cette dernière fixe un prix moins élevé pour réaliser les branchements individuels, 27F voire 19F. 43 propriétaires ayant signé un contrat avec la première entreprise se trouvent lésés et se regroupent pour adresser une pétition à la municipalité. En finalité, la seconde entreprise choisie, constate qu’elle ne peut réaliser les travaux à moindre coût et les exécute pour le prix convenu. Le 14 novembre 1935, le conseil municipal décide de limiter la circulation dans la rue des Prés pour éviter des désagréments aux riverains à cause des trépidations engendrées par la circulation.

Rue des Prés en 2010.

Rue des Prés en 2010.

Au n°1, ancien n°13 :

  • à compter du 21 mars 1988, Jean-Claude Labre exploite un commerce de fer et métaux. Il cesse ses activités à partir du 31 mars 2004.
  • à compter de février 2011, venant du n°22, route de Thionville où il est installé depuis le 25 juin 2008, Eric Schmitt exploite une entreprise de couverture, zinguerie, entretien, réparation à l’enseigne « ES Co. Toiture ». Déménage à Hayange (57) à partir du 1er septembre 2012 et ferme cet établissement le 30 octobre 2012.

Au n°2a, ancien n°24a :

  • à compter du 11 décembre 1968, atelier « Metalrep » de fabrication de charpentes métalliques exploité par Ferdinand Mathis. Il est radié à son décès le 15 novembre 1989.

Au n°4, ancien n°26 :

  • à compter du 1er juin 1956, Jean Lenninger exploite une entreprise de transports urbains. Il cesse le 31 décembre 1971.

Au n°7, ancien n°20 :

  • à compter du 1er mai 1948, Marcel Pierre Dussort (fils né le 20/5/23) exploite un salon de coiffure hommes. Il cesse ses activités le 15 décembre 1948.
  • à compter du 15 décembre 1948, venant du n°67, (ancien n°34) Grand’Rue, Marcel Dussort (père, né le 12/7/1898), où il est installé depuis le 1er juin 1926, reprend l’exploitation du salon de coiffure. Il cesse le 31 décembre 1959.
  • à compter du 20 novembre 1981, Josette Back exploite un salon de beauté. Elle cesse ses activités à partir du 20 mai 1982.

La croix en façade est une sculpture de M. René Lucas, domicilié au n°10 rue de Macquenom.

Au n°9, ancien n°21 :

  • à compter du 1er avril 1973, brocanteur, fers et métaux André Wittmann. Il décède le 6 octobre 1979.

Au n°11, ancien n°22 :

  • à compter du 11 juillet 1949, Joseph Feltz exploite une entreprise de travaux publics. A partir du 2 novembre 1949, la transforme en SARL à l’enseigne « Entreprise Nouvelle », société de construction et travaux publics. Gérant : Joseph Feltz. La société déménage au n°6, rue Maréchal Leclerc le 25 mars 1950.

Au n°13, ancien n°23 :

  • à compter du 22 mai 1911, François Mathis, exploite un commerce de vin, boulangerie-pâtisserie, farine, sons, remoulage. Il cesse ses activités le 31 mars 1945.

    Extrait du programme du 25ième anniversaire du « cercle catholique des jeunes gens », les 30 et 31 juillet 1927.

  • à compter du 1er avril 1945, Jean-Ferdinand Mathis exploite un commerce de d’épicerie, vente de vin.
  • Le 3 mai 1946, il ajoute la fabrication de pain d’épices et la biscuiterie, qu’il vend en ambulant. La boulangerie « Ferdinand Mathis » cesse d’être exploitée le 1er juin 1954.

Passage souterrain.

Passage souterrain d’accès aux berges et stade de la Moselle.

Il fut construit en 1810 alors que la voie de chemin de fer est déplacée en 1893.

 Sur le mur du passage souterrain, 3 écussons ont été peints, en octobre 1997 et représentent :

  • à droite, celui de Macquenom avec des poissons et un bateau du village de pêcheurs.
  • au centre, celui de Haute-Yutz, fascé d’azur et d’or, à l’épée haute d’argent, garnie de brochant. Ce sont les armes de Meilbourg, anciens seigneurs de Haute-Yutz, auxquelles on a ajouté le glaive de la justice, rappelant le nom de la localité (Judicium en Latin).
  • à gauche, celui de Basse-Yutz, fascé d’azur et d’or. Ce sont les armes de Meilbourg, les plus anciens seigneurs du lieu. (Extrait du journal municipal Trait d’Union N° 100).

Les deux communes de Basse-Yutz et Haute-Yutz ont été récompensées par la croix de guerre qui orne leurs écussons.

Talus Macquenom 1Le talus situé à gauche du passage a été réalisé par les habitants du quartier réunis dans « l’Association Kittsack-Macquenom », (AKM) créée le 19 novembre 1995, aujourd’hui dissoute, personne n’ayant voulu remplacer le président démissionnaire pour raison de santé. Ce n’est pas la première amicale existante dans ce quartier puisqu’on peut lire dans le journal « Les échos de Thionville  » que « l’amicale de Macquenom se réunira le 2 février 1936, salle Hotton, au 2, rue des Jardins ».

Les abords de la voie de chemin de fer au quartier Macquenom en 2009.

Le cadran solaire et son pied est une sculpture de René Lucas, domicilié au n °10, rue de Macquenom.

Vue aérienne du quartier de Macquenom. Source : Maurice Hirtzmann.

 Garage attenant au n°16 :

  • à compter du 1er novembre 1971, en location-gérance gratuite, Albert Hoch pratique le tournage en métallurgie avec fourniture, en société de fait avec Robert Hoch. Il ajoute la mécanique générale à partir du 1er juillet 1973.
  • à compter du 1er juillet 1972, Robert Hoch est en société de fait avec son frère Albert pour l’exploitation d’un atelier de tournage en métallurgie avec fourniture. Le 2 septembre 1976, Albert Hoch et son épouse Gabrielle, née Wentzolw, d’une part, et son frère Robert Hoch et son épouse Germaine, née Debel, d’autre part, acquièrent un fonds de fabrication mobilier, menuiserie, charpente métallique à Algrange (57). A partir du 1er janvier 1977, les frères Hoch déménagent et exploitent l’atelier d’Algrange.
  • A partir du 1er avril 1980, l’atelier est en location-gérance sous l’enseigne SARL « Hoch frères ». La société cesse ses activités le 10 avril 1989 et vends son fonds à la société Hofer Frères.

Au n°18, ancien n°36 :

  • à compter du 9 avril 1955, Louis Hirtzmann, retraité SNCF, est poseur occasionnel de parquet. Il décède le 15 octobre 1960.
  • à compter du 1er mars 2009, Jean Luc Bodart exploite une entreprise de production de films institutionnels, publicitaires, de souvenirs de famille, etc. avec une salle de projection pouvant accueillir 10 personnes à l’enseigne « Emotions vidéo ». Cesse ses activités à partir du 24 octobre 2014.

Au n°21, ancien n°27 :

  • à compter du 3 novembre 1933, Madame Monico, née Marie-Louise Sacom, exploite un commerce de marrons, arachides, friandises, glaces, vanille. Avant la seconde guerre mondiale, le bâtiment abrite une bergerie. Le bâtiment est rasé et reconstruit après guerre.

Au n°25, ancien n°29 :

  • à compter du 2 mai 1947, Madame Henri Szymanski, née Jeannine Quino, exploite une mercerie-bonneterie, articles de Paris en ambulant. Elle cesse le 9 juillet 1947.

Au n°28 :

  • à compter du 1er août 1968, Lucien Cau s’installe comme artisan maçon. Il cesse le 1er octobre 1969 pour reprendre un emploi salarié.
  • à compter du 1er janvier 2008, Frédéric Huffenus effectue de la vente à domicile de bougies d’ambiance. Il cesse ses activités en juillet 2009.
  • à compter du 1er janvier 2008, Laure Mauvignier effectue de la vente à domicile de bougies d’ambiance. Elle déménage au n°17, rue du Printemps à partir de mars 2010.
  • à compter du 18 juillet 2014, Corinne Borde, venant de Poursay Garnaud (17) où elle est installée depuis le 11 mai 2007 effectue du commerce de détail d’habillement, textiles et chaussures sur éventaires et marchés. Elle cesse ses activités à partir du 14 février 2015.
  • à compter du 3 janvier 2008, Frédéric Huffenus effectue de la vente à domicile.
  •  à compter du 2 février 2015, Monsieur Emra Krasniqi fait commerce de voitures et véhicules automobiles légers. Cesse ses activités à partir du 26 mai 2015.

Au n°27 ancien n°30 :

  • à compter du 6 décembre 1933, venant du n°36, rue Beethoven où il est installé depuis le 1er janvier 1933, René Schwaller exploite une entreprise de transport de matériaux de construction. Il déménage au n°131, Grand’Rue à partir de 1935.

Au n°29, ancien n°31:

  • Ambroise Hotton fait commerce de fruits et légumes en ambulant

Au n°33, ancien n°32a :

  • à compter du 7 mars 1947, Nicolas Acker effectue l’achat et la vente de peaux de lapins et des travaux rémouleur en ambulant.

Au n°45 :

  •  à compter du 1er avril 2012, Luciano Cau gère une entreprise de maçonnerie, gros œuvre des bâtiments.

De l’autre coté de la rue des Distillateurs :

Cadastre de l’ancien étang Humbert comblé.

Cadastre de l’ancien étang Humbert comblé.

Emplacement où se trouvent les ateliers municipaux qui sont agrandis après comblement de l’étang Humbert. Ils déménagent ensuite au n°9b, rue de la Moselle. Cette zone était marécageuse et sa surface diminuait avec l’avancement de l’année. A l’occasion d’un dragage, des moules centenaires y sont découvertes. L’étang est asséché par les pompiers qui y puisent l’eau à l’occasion de l’incendie de la ferme Kaiser située Grand’rue en fin d’année 1949. L’ensemble est détruit pour faire l’actuelle place Arnay-le-Duc. Un petit blockhaus, vestige de la seconde guerre est détruit en même temps.

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