Ancien « chemin de Sierck ».
Sous l’administration impériale allemande, « Langestrasse » jusqu’au 13 décembre 1918, avec le retour de l’Alsace Lorraine à la France.
Josepf Burckel Strasse durant l’occupation allemande de la dernière guerre.
Re-numérotée à partir du 30 juillet 1959.
Le n°1 de la rue Jean Jaurès, était le n°1 de la Grand’Rue qui était dénommée « Chemin de Sierck ».
C’était la rue principale de Basse-Yutz-Macquenom et surtout la plus commerçante. Si certains commerces ont disparu pour laisser place à des logements, quelques uns ont subsisté.
Elle longeait les habitations essentiellement regroupées sur la gauche entre la rue des Seigneurs et la rue de la Fontaine pour Basse-Yutz et de la rue de Macquenom et de la Culture pour le village de Macquenom.
Mais c’est à partir de 1957 qu’il est décidé de faire payer les droits de riverains, c’est-à-dire qu’à l’occasion de travaux de réfection des trottoirs, chacun des riverains doit payer une taxe qui est proportionnelle à la longueur de façade de l’habitation dont le trottoir est remis en état.
Les propriétaires des maisons situées dans les carrefours et ayant deux trottoirs, paient donc plus cher.
De nombreuses maisons de construction plus ou moins récente, possèdent des linteaux de portes ou de fenêtres ouvragés ainsi que des façades parfois décorées de figures allégoriques.
Des travaux d’élargissement sont effectués dans les années 1966.
A l’emplacement du bloc d’habitations situé aux nos28 et 28a, à l’angle formé par la rue des Seigneurs et la Grand’Rue, se trouvait une maison aujourd’hui rasée, où résida Charlemagne. Elle fut achetée par François-GEORGES de la Grange le 23 août 1700, à Monsieur Nicolas Zimmer et son épouse Marguerite Limpach, pour la somme de 900 livres tournois et une bague pour la venderesse.
Elle était luxueuse. Elle fut ensuite propriété des parents du sénateur Robert Schmitt, décédé le 6 décembre 2003 et de Monseigneur Paul-Joseph Schmitt, évêque de Metz, son frère.
La famille déménagea dans la maison située au n°14 rue Nationale, qui était auparavant, la résidence de Heinrich Stäehler, propriétaire de la « Kesselfabrick ».
Une grande cheminée de style de la Renaissance tardive, datée de 1592, et provenant de la maison du Dr. Léon Schmitt, père du sénateur, est exposée au rez-de-chaussée du musée de la tour aux puces de Thionville qui l’a reçue en don en mars 1959, au moment de la démolition de la maison de la Grand’rue.
Remisée dans les sous sol de la tour aux puces, la municipalité Yussoise, réinstalle cette cheminée dans le hall d’accueil de la salle Bestien à l’occasion des travaux de sa restauration en 2009/2011.
Grand’Rue n°1 à 30
Grand’Rue n°31 à 40
Grand’Rue n°41 à 50
Grand’Rue n°51 à 60
Grand’Rue n°61 à 70
Grand’Rue n°71 à 80
Grand Rue n°81 à 90
Grand Rue n°91 à 100
Grand Rue n°101 à 110
Grand Rue n°111 à 120
Grand Rue n°121 à 130
Grand Rue n°131 à 140
Grand Rue n°141 à 150
Grand Rue n°151 à 160