Avenue des Nations n°91 à 100

Au n°91, ancien n°55 :

Extrait du programme des cérémonies du souvenir français du 11 novembre 1937.

  • de 1931 à 1945, Georges Pillois exploite un magasin de quincaillerie.

 

 

Au n°92 :

C’est l’entrée principale du bureau de tabac domicilié au n°1 rue de la Culture.

A la même adresse :

  • à compter du 1er mars 1985, SARL « Arc en ciel », entreprise d’isolation et peinture extérieure. Elle cesse ses activités à partir du 31 janvier 1992.
  • à compter du 11 mai 2015, siège social de l’EURL « M’Beauté Minceur » à l’enseigne Relooking. Soins du corps, centre d’amincissement. Gérante : Madame Mayline Palma, née Koch.

Au n°93 :

  • à compter du 27 avril 1983, Gérard Le Du exploite une entreprise de taxi à l’enseigne « Taxilor ». Il déménage au n°45, rue Guynemer à partir du 27 novembre 1984.
  • à compter du 1er mars 1988, établissement secondaire de vente de fleurs coupées au détail exploité par Gérard Le Bailly. L’établissement principal est au n°95 rue Nationale. Il cesse ses activités à partir du 31 mai 1994.

Au n°94, ancien n°2, rue de la Culture :

  • à compter du 8 février 1929, Antoine et Auguste Roth font commerce ambulant de chiffons, ferraille, peaux.
  • à compter du 1er mars 1946, Victor Rock exploite une entreprise de transport public de marchandises. Il transfère ses activités au n°2, rue de Macquenom (ancien n°33, rue des Jardins) à compter du 1er septembre 1954.
  • à compter du 4 mai 1950, Raymond Mager exploite une entreprise de peinture. Il cesse le 3 juillet 1952. Il décède accidentellement écrasé par un camion, sa roue de vélo s’étant prise dans les rails du tramway, provoquant sa chute.

Au n°95, ancien n° 57 :

  • à compter du 12 mai 1937, Madame Louis Thinus, née Marie Wéber, exploite un magasin d’alimentation, mercerie et fleurs. Elle cesse ses activités à partir du 22 mars 1946.
  • à compter de 1947, Hélène JACOB exploite un commerce de mercerie jusqu’au 31 mars 1951.
  • à compter du 2 avril 1951, venant du n°47, rue de la Moselle où il est installé depuis le 1er du même mois, Guy Platini exploite un magasin de vente et réparations de cycles, motos et accessoires. Il décède le 14 avril 1977. Il est radié à partir du 3 octobre 1979.
  • à compter du 1er mai 1979, Madame Veuve Guy Platini née Joséphine Danda, devient loueuse de fonds.
  • à compter du 1er mai 1979, venant de Sierck-les-Bains (57) où il est installé depuis le 31 mars 1977, Gérard Le Bailly ouvre un établissement secondaire de grossiste en fleurs naturelles et plantes d’ornement à l’enseigne « Les Marguerites ». Le 24 février 1982, il achète le fonds à Madame Veuve Guy Platini, née Joséphine Danda qui cesse ses activités. A partir du 16 juillet 1987, établissement principal de vente de fleurs coupées au détail, l’établissement de Sierck-les-Bains (57) devient secondaire. Il ouvre un établissement secondaire au n°93, à partir du 1er mars 1988, devient loueur de fonds et loue à :
    • à partir du 1er mars 1988, à Madame Marguerite Schwartz, née Fluckinger qui ajoute la vente en gros, ½ gros et détail de fleurs, plantes et décorations. Elle cesse ses activités à partir du 31 mai 1994.

Gérard Le Bailly cesse ses activités à partir du 31 mai 1994.

  • à compter du 6 juin 1994, vente du fonds à Mademoiselle Martine Biechele pour l’exploitation d’un commerce de fleuriste. Le 5 avril 1997, se marie pour devenir Madame Michel Buchi. Cesse ses activités à partir du 31 juillet 2003.

 

    • à compter du 9 octobre 2003, SARL « Au jardin d’Isa », commerce de vente de fleurs naturelles, plantes, décorations florales en pot ou coupées, vente sur marchés, location de plantes vertes, paysagiste d’intérieur. Gérante : Madame Pascal Chiapperin née Isabelle Krebs. Elle cesse ses activités en août 2011.
    • à compter 1er juillet 2011, siège social de la SARL « Le comptoir du végétal » à l’enseigne « Pomme cerise ». Commerce de fleurs, plantes et accessoires. Co-gérantes : Christelle Hunault et Sophie Gravier ». Cesse ses activités en mars 2013.
    • à compter du 1er octobre 2013,  établissement principal de la SARL « Design’Coiff ». Salon de coiffure mixte, styliste, rayons UV, venant du n°115, avenue des Nations où il était installé depuis le 10 avril 2008. Gérante : Madame Jorille Holh, née Amandine Ennen.

A la même adresse :

      • Une sucrerie située à l’angle des rues Nationale et de la Culture, est exploitée à partir de 1812, suite à un arrêté préfectoral prescrivant la plantation de 3 hectares de betteraves sucrières sur le terrain communal. Elle est rénovée en 1847 et agrandie. Elle est la propriété de Yves-Auguste Rehm.

Dans « La sentinelle de Thionville » du 24 juillet 1861, paraît l’annonce suivante reproduite avec les mots et l’orthographe de l’époque :

Vente après faillite d’un beau train de culture, mobilier industriel, mobilier de ménage et récoltes à Basse-Yutz, près de Thionville, route Impériale de Sierck.

Lundi prochain 29 juillet 1861, de neuf heures du matin à quatre heures du soir et jours suivants à pareilles heures, au domicile de M. Ives-Auguste Rehm, ancien négociant à Basse-Yutz, et à la requête de Me Lambert, avoué à Thionville, syndic de la faillite mondit sieur Rehm il sera, par le ministère de M Auburtin, Commissaire-priseur en ladite ville, procédé à la vente aux enchères de tous les objets mobiliers dépendant de ladite faillite, consistant en : Six bons chevaux, dont trois de race, avec leurs harnais; une berline de voyage, un char-à-bancs, trois grandes et petites voitures à quatre roues; tombereaux, charrues Dombasle et autres, herses en fer et en bois, rouleaux, coupe-racines, semoirs à betteraves, scarificateurs, coffre à avoine, beurtoire, échelles, voiture à bras, clés-anglaises, moulin à broyer les racines, moulin à farine, coulan en bois, madriers, planches de démolition, barrière en bois de chêne, poids en fonte, bascule, échalats, ardoises, 180 kilog de semence de trèfle et de betteraves; volaille, blé et avoine.

Une forge de maréchal-ferrant, pourvue d’un outillage complet, un appareil en tôle avec 14 wagons, 58 chaises et 6 rails destinés à la fabrication des sirops ;pompe foulante, grandes chaudières et bassins en cuivre, presse à cylindre, pompe et appareil à gaz; tuyaux, récipiants, serpentins et robinets en cuivre, chaudières en tôle;établis de menuisier, trois grandes vis d’Archimède, poulies et engrenage en fonte; une grande quantité de vieux cuivre, de fer , plomb et fonte; 800 pots à mélasse, 50 formes à sucre, en bois; 55 kilog. de crin;cuves et foudres cerclés en fer; 120 hecto de noir animal, ciment de Vassy; touries en verre et en grès, 500 sacs de cassonnade tonneaux et bouteilles vides et quantité d’autres objets industriels.
Batterie de cuisine; armoire, dressoirs, buffet, bureaux, tables, chaises, glaces, fourneaux, secrétaire, commode, consoles, pendules, bois de lit, presse à copier, couchages, linge; fusils et attirails de chasse; eau-de-vie, liqueurs, vins en bouteilles, limonade gazeuse; bois de chauffage, manomètre, vieux papiers, cuveaux à lessive, lauriers-roses etc.

Récoltes : 

1° sur 1 hectare 15ares de luzerne, en trois pièces ;
2° sur 27 ares d’orge ;
3° sur une pièce de 20 ares plantée en pomme de terre ;
4° et sur une pièce de 145 ares, ensemencée en froment. Le tout à proximité des bâtiments.

Argent comptant et 5p.% en sus du prix d’adjudication.
Ordre de la vente :
Lundi, vente du train de culture et d’une partie du mobilier industriel,
Mardi, continuation de la vente du mobilier industriel,
Mercredi, vente du mobilier de ménage,
Jeudi 1° août, vente des récoltes.

Dans le même journal en date du 28 septembre 1861, paraît l’annonce suivante :

Vente du mobilier industriel de la TANNERIE de Basse-Yutz près de Thionville.
Lundi prochain, 7 octobre 1861, à 11 heures du matin, dans les bâtiments de la tannerie de Basse-Yutz, près de Thionville, il sera, par Maître Auburtin, commissaire- priseur en ladite ville, procédé à la vente aux enchères du mobilier industriel de la dite tannerie consistant à :

Une grande et belle machine pneumatique en cuivre rouge montée sur colonnes en acier poli avec son récipient à double boîte et autres accessoires; plusieurs séries de gros et petits tuyaux en cuivre, fonte et plomb, garnis de robinets et tubes en caoutchouc; un arbre de couche, pour transmission de mouvement avec coussinets en bronze; deux grandes pompes en cuivre avec leurs tuyaux et autres accessoires; cuves et foudres cerclés en fer; trois barbotteurs réservoir; sept grandes chaudières en cuivre, dont plusieurs avec leurs couvercles et serpentins; 850 kilogrammes de cuivre façonné pour maintenir et presser les cuirs; un coupe-écorce avec son volant en fonte; boulons et crochets en fer; sept chevalets confectionnés et autres non encore confectionnés; six tabliers de rivière, meules, conduits d’eau, civières, seaux, couteaux et outillage complet de corroyeur, quatre grandes tables avec leurs tréteaux, armoire fourneau, étagère, poids et balance, pinces et fourchettes en cuivre, châssis, madriers, et quantité d’autres objets.
Argent comptant et 5 centimes par franc en sus du prix d’adjudication.

Puis en date du 14 décembre 1861, paraît l’annonce suivante:

Etude de maître Lambert, avoué à Thionville, vente après faillite.
Par le ministère de Maître Lorrain, notaire à Thionville, le lundi 30 décembre 1861, à une heure du soir, en la commune de Basse-Yutz, dans les bâtiments à vendre,
d’un vaste Etablissement Industriel, sis à Macquenom, commune d’Yutz, à environ deux kilomètres de Thionville, et propre à toute fabrication, avec machines à vapeur et tout le matériel industriel qu’il renferme et de huit parcelles de terres labourables, contenant, 1 hectare 86 ares 48 centiares, à proximité de l’usine et dans la même commune.

En exécution d’un jugement sur requête, rendu par le tribunal civil de première instance, séant à Thionville, à la date du 24 juillet 1861, enregistré :
Et à la requête de maître Abraham Lambert, avoué, demeurant à Thionville, agissant en qualité de syndic définitif de la faillite du sieur Yves-Auguste Rehm, ancien négociant, demeurant à Basse-Yutz, Maître Lambert, occupant pour lui-même.

Il sera, le lundi 30 décembre 1861, à une heure de relevé, procédé à Macquenom, dans les bâtiments à vendre, à l’adjudication aux enchères et à l’extinction des feux, par le ministère de Maître Lorrain, notaire à Thionville, des immeubles ci-après détaillés; dépendant de la faillite dudit sieur Rehm; savoir :

Désignation des immeubles:
Premier lot:
Un vaste établissement industriel, situé à Macquenom, commune de Yutz, à proximité de Thionville, sur la route impériale de Sierck.
Cette propriété se compose :
1° d’une maison de maître, avec cour devant et cour derrière, jardin y attenant.
2° d’une usine, établie pour la fabrication du sucre et du noir animal, ayant aussi servi à la distillation des betteraves et à une tannerie.
Superficie de ces bâtiments réunis, cors et jardin, est de 48 ares 62 centiares.
L’usine comprenant plusieurs bâtiments réunis, sera vendue avec le matériel industriel qu’elle renferme, notamment: en trois générateurs de vapeur en tôle ayant chacun deux bouilleurs avec soupapes de sûreté, flotteurs, robinets, tuyaux en cuivre, manomètre, etc.
Une machine à vapeur complète, de la force de huit chevaux; un ancien générateur transformé en rectificateur;quatre filtres en tôle, de trois millimètres d’épaisseur, d’une hauteur de trois mètres et de quatre-vingt-dix centimètres de diamètre. Un engrenage en fonte, de deux mètres; un autre de un mètre, arbre en fer, deux grandes chaises, une machine d’embrayage, trois pompes en fonte avec leur bielle en fer et transmission.
Une râpe à betteraves, complète, sur battis en fonte, avec deux cylindres de rechange, repoussoirs et leurs excentriques, chaises et coussinets, arbre du double mouvement, engrenage droit en son pignon, grande poulie, chaise et palier; un laveur complet en fer, avec deux engrenages coniques, deux presses hydrauliques en fonte, avec leurs tuyaux, pompes d’injection, montées sur battis en fonte, engrenage.
Une machine Leflot, force de cinq chevaux; la transmission et cylindre à laver le noir.
Deux presses à écume, avec vis en fer, colonnes en fonte, semelles et chapiteaux en bois.
Une machine Leflot, force trois chevaux, deux turbines à sucre, en fonte et transmission, deux cylindres monte-jus, dont un en cuivre, deux chaudières ç clarifier, deux anciennes chaudières en fonte, un cylindre de chauffage, de un mètre cinquante centimètres de diamètre sur cinquante centimètres de longueur, en fonte, deux pompes à injection, des anciennes presses, un réservoir de tôle, de un mètre de coté sue quatre mètres de longueur et cinq millimètres d’épaisseur, une turbine à bras, dite essaureuse, un retour d’eau en tôle, un réservoir, une bascule à peser les voitures, deux pompes à air avec transmission, 1200 formes à sucre, en tôle, un appareil de cuivre, tuyaux en cuivre allant des générateurs aux machines, six tronçons de colonnes, une forge de maréchal, serpentins et robinets en cuivre, une colonne et vingt tronçons, tuyaux de monte-jus, filtres, etc.
3° D’autres bâtiments, dits de la ferme, séparés de l’usine par le chemin de Macquenom. Ces bâtiments comprennent de vastes écuries, granges, engrangements, cours, hangars et greniers, lavoir, colombier, autre bâtiment où existait autrefois un moulin à plâtre; petite maison d’habitation faisant face à la route impériale, le tout d’une superficie de vingt-cinq ares soixante-dix centiares.
4° D’un grand jardin, contenant cinquante-trois ares quatre-vingt-dix-sept centiares, attenant aux bâtiments de ferme longeant le chemin de Macquenom.
Les bâtiments de ferme et le grand jardin sont traversés par le ruisseau de Kuntzig, mise à prix des immeubles ci-dessus composant le premier lot 25 000 Francs.

Deuxième lot.
Un jardin, comprenant six ares quarante centiares, au lieu-dit Bredenvosse, entre le ruisseau et François Hemmer, mise à prix :260 francs.
TERRES-
Troisième lot.
Vingt six ares deux centiares, au canton Veizenlengt, entre la route impériale et différents propriétaires, mise à prix : 700 francs
Quatrième lot.
Trente-quatre ares soixante-deux centiares, an canton Haufgarten, entre Dominique Hofmann et Nicolas Jacquelot, mise à prix : 1 300 francs.
Cinquième lot.
Soixante-sept ares quatre vingt-trois centiares, au même canton, entre M. Liber et la fabrique de sucre, mise à prix : 2 300 francs.
Sixième lot.
Sept ares cinquante-trois centiares, au m^me canton, entre l’article précédent et Jean Grosse, mise à prix : 220 francs.
Septième lot,
Quinze ares quarante-sept centiares, au même canton, entre Jean Grosse et Mme. Bombardier, mise à prix : 550 francs.
Huitième lot.
Trois ares, sur la route de Sierck, entre François Grosse et Nicolas Hoffmann, mise à prix : 50 francs.
Neuvième lot.
Dix-sept ares, au canton Inepoul, entre André Hesse et Noël Hemmer, mise à prix : 420 francs.
Dixième lot.
Enfin quinze ares, au canton Veitzenlengt, entre Jean Liber et Mathias Laroche, mise à prix : 300 francs.
Les bâtiments et les terres pourront être divisés en plusieurs lots ou réunis en un seul selon les amateurs.
Cette propriété est située non loin de la gare de Thionville; elle est mise en communication avec le nord et le centre de la France et avec l’Allemagne et d’autres par les chemins de fer de l’Est; le chemin de fer des Ardennes, en construction. Celui de Niederbronn, décrété, et la rivière de la Moselle, navigable à Thionville, offrent des moyens de transport faciles et rapides.
La vallée de la Moselle, dont le sol est très fertile, donne au pays de l’aisance et de la richesse.
L’adjudication aura lieu sous les clauses et conditions d’un cahier d’enchères dressé par maître Lorrain, notaire à Thionville, et déposée en son étude où l’on peut en prendre communication ainsi que le syndic soussigné.
Fait et rédigé par l’avoué poursuivant. Signé : A. Lambert.

Une dernière fois en date du 5 mars 1862, paraît une annonce identique en tous points à celle parue le 14 décembre 1861, mais où on ne parle plus de « vente après faillite » mais simplement de « vente ». Visiblement il n’y a pas eu plus d’acquéreur et le 8 mars 1862 paraît une autre annonce plus restrictive mais contenant les mêmes matériels.

Etude de Maître Lambert, avoué à Thionville, vente.
Le jeudi 20 mars 1862, à 1 heure du soir, à Macquenom, commune de Basse-Yutz, par le ministère de Maître Lorrain, notaire à Thionville, à la requête de Me Lambert, avoué à Thionville, syndic au concordat du sieur Yves-Auguste Rehm, ancien négociant à Basse-Yutz ; il sera procédé à l’adjudication,
en 10 lots, d’immeubles dépendant de la vente du sieur Rehm.

Le 1° lot comprend un vaste établissement industriel, situé à Macquenom, commune de Yutz, près de Thionville, sur la route impériale de Sierck;
Il est composé : 1° d’une maison de maître avec cour et jardin, 2° d’une usine pour la fabrication du sucre et du noir animal, ayant servi aussi à la distillation des betteraves et à une tannerie. La superficie de ces bâtiment, cour et jardin, est de 48 ares 64 c;l’usine comprenant plusieurs bâtiments, sera vendue avec le matériel industriel qu’elle renferme; 3° d’autres bâtiments dits de la ferme, séparés de l’usine par le chemin de Macquenom, et comprenant de vastes écuries, granges, cours, hangars et greniers, lavoir, colombier, un autre bâtiment et une petite maison d’habitation; le tout d’une superficie de 25ares70 cent; 4° d’un grand jardin, contenant 53 ares 97 cent, attenant aux bâtiments de ferme.
Le 2° lot comprenant un jardin de 6 ares 40 cent, et les 8 autres lots sont formés de terres labourables, contenant ensemble 1 hect. 86 ares 41 cent.
Mises à prix : 1° lot, 25 000 fr; 2° lot, 260 fr;3° lot, 700 fr, 4° lot, 1 300 fr; 5° lot, 2 300 fr,; 6° lot, 220 fr; 7° lot 550 fr; 8° lot, 50 fr ; 9° lot, 420 fr, 10° lot, 300 fr.
Les terres et les bâtiments pourront être divisés en plusieurs lots ou réunis en un seul selon les amateurs.
Aux clauses et conditions de cahier d’enchères déposé en l’étude de maître Lorrain, notaire, et de maître Lambert, avoué syndic au concordat.

Il apparaît que Monsieur Yves-Auguste Rehm était un industriel qui possédait ferme, terres et usine, mais qui a fait faillite.
La première vente, le 29 juillet 1861, permit de vendre tout le matériel du train de culture, bêtes, récoltes, mais sans les bâtiments.
La seconde, le 7 octobre 1861, liquida le matériel nécessaire à la tannerie, mais toujours sans les bâtiments.
La troisième, du 30 décembre 1861 fut un échec et la quatrième du 20 mars, annoncée à deux reprises, permit de vendre le matériel de la sucrerie, tous les bâtiments et les terres.
Ce fut Monsieur Louis-Victor Rehm qui devint le nouveau propriétaire de la sucrerie.
Cette dernière fut détruite par un incendie et le quartier réaménagé par l’entrepreneur Antoine. Sur la plaque située sur le coté de la maison du n°96, assurances Mandrié, on peut lire :

Ceci est l’emplacement de la sucrerie exploitée avant 1887 par Monsieur Rehm. Quartier aménagé en 1925-1933 par Monsieur Antoine entrepreneur.

Au n°96, ancien n°67 :

      • à compter du 11 septembre 1930, Vitus Hées est entrepreneur en bâtiments. C’est lui qui construit la villa Hélène rue de la Culture.
      • à compter du 1er mai 1931, Bruno Waligorski exerce le métier de couvreur.
      • à compter du 15 novembre 1936, Pierre Felten exploite un atelier de vente et réparation d’appareils de TSF.Commerce d’épicerie, alimentation générale à l’enseigne « Les Ecos« . Gérante : Madame Pierre Felten qui cesse ses activités en 1955.
      • Autre gérant : M. Pfeiffer.
      • à compter du 24 mai 1957, succursale de Sanal, épicerie, alimentation générale. Différents autres gérants :
      • de 1955 à 1958, Anne Bour
      • de 1958 au 15 décembre 1971, M. Pfeiffer.

Le 1er janvier 1971, devient Sanal-Eco. Succursale fermée à partir du 15 décembre 1971.

      • à compter du 17 février 1984, Madame René Favot, née Monique Proye, vend rideaux, voilage, chaussures, linge de maison, confection, cuir, en ambulant sur les marchés. Elle déménage au n°9, rue de la République à partir du 1er juillet 1984. C’est également le siège et bureau régional du CIDUNATI qui déménage au n°9, rue de la République le 30 juin 1984.
      • à compter du 1er novembre 1987, cabinet d’assurances « Allianz » puis cabinet d’assurance Mandrié

A la même adresse :

      • à compter du 1er janvier 1992, « Carole Voyance », prestations de service. Gérante : Mademoiselle Carole Rondu. Fin d’activité le 30 octobre 1992.

Au n°97 :

      • coop de BYà compter du 11 juin 1957, magasin de la coopérative de Basse-Yutz, vente d’alimentation générale et en détail à ses adhérents puis de vins et des spiritueux à emporter, mercerie, dont le siège social est à l’arrière du bâtiment.Gérants :
        • de 1953 à 1955, Lucien Adamy ;
        • de 1958 à 1965, Clément Ployan ;
        • de 1967, Robert Fischer.

Fermée à partir du 23 décembre 1980.

      • à compter du 1er novembre 1987, magasin d’alimentation, fruits et légumes de la société Afly, dont le siège social est à l’arrière du bâtiment. Gérant : Mohamed Annane. A partir du 24 mai 1993, nouveau gérant : Jean-Jacques Fath. A partir du 13 mars 1998, location-gérance à SA Fath. Commerce de fruits et légumes en gros, ½ gros et détail, dont le siège social est à l’arrière du bâtiment. A partir du 31 janvier 2003, devient SARL. Pdg : Jean Jacques Fath.

Fermeture à partir du 30 novembre 1999.

La société Afly cesse ses activités à partir de la même date et est dissoute le 24 janvier 2000.

      • à compter du 11 décembre 2001, établissement secondaire de la SARL « Marbrerie, pompes funèbres Henri Battavoine », le siège social est situé à Thionville (57) depuis le 6 février 1990. Gérant : Madame Corinne Olszowiak. A partir du 1er janvier 2005, co-gérant : René Olszowiak. A partir du 6 novembre 2010, nouveau gérant : Eric Fieji.

A la même adresse, à l’arrière du bâtiment :

      • à compter du 1er septembre 1919, siège social de la « Coopérative de Basse-Yutz » destinée à la vente d’alimentation générale et en détail à ses adhérents puis de vins et des spiritueux à emporter. Mercerie. Création issue d’un syndicat de la SNCF par Messieurs Charles Friedrich et Philippe Pfalzgraf. Charles Friedrich est machiniste à la SNCF du 1er février 1919 au 28 février 1931, période pendant laquelle il prend des cours de gestion et de comptabilité. Il devient administrateur de la coopérative du 1er mars 1932 au 31 octobre 1941. A partir 1er novembre 1941, sous l’autorité allemande, il est inspecteur des succursales des magasins Eco jusqu’au 30 octobre 1944.
      • à compter du 1er novembre 1946, ouverture d’une succursale de boucherie-charcuterie témoin. Gérant : André Terrade. Elle est fermée le 1er mai 1947.
      • Ouverture d’un magasin d’alimentation générale et en détail. Gérants :
        • de 1946 à 1965, Mme Lucien Dillman née Irène Pfalzgraff.

Le siège social est transféré le 28 septembre 1949 au n°1, rue Fridtjof Nansen.
A partir du 2 mai 1973, de nouveau siège social de la « Coopérative de Basse-Yutz et environs ». Président du CA : Philippe Pfalzgraff. Gérant : 1er août 1965 au 27 février 1970 : Monsieur René Herber.
Le 17 février 1982, la société change d’enseigne qui devient « Coopérative de Yutz et environs » après la fusion des communes de Haute et Basse-Yutz (1971).
Elle est dissoute le 31 octobre 1986.

      • le 1er novembre 1987, le siège social de la Coopérative de Basse-Yutz et environs est vendu à la société Afly. Gérant : Mohamed Annane pour l’exploitation d’un magasin d’alimentation, fruits et légumes. A partir du 24 mai 1993, nouveau gérant : Jean-Jacques Fath. A partir du 13 mars 1998, location-gérance à SA Fath. La société Afly cesse ses activités à partir du 30 novembre 1999 et est dissoute le 24 janvier 2000.
      • à compter du 2 août 1946, siège social de la SARL « Entreprise Lorraine de celloplâtre ». Gérant : Charles Friedrich, associé : Robert Malaisé. Fabrication et vente de matériaux de construction, isolation notamment en celloplâtre. Cesse ses activités à partir du 5 septembre 1949.
      • à compter du 26 juin 1978, venant de Paris (75) où elle est installée depuis le 15 novembre 1947, SA « Maurle », fabrication d’accessoires pour postes de TSF, constructions électriques, radio-électriques et mécaniques, transformateurs, générateurs, en location-gérance. Pdg : Yves Nold. A partir du 11 septembre 1980, transfert au n°4, rue de Poitiers.
      • à compter du 12 février 1982, siège social de la SARL « MIC » Manufacturing Industrie Compagnie. Import-export, achat, vente, location de jeux automatiques mécaniques ou électriques et leur fabrication. Gérant : Gilles Klein. A partir du 31 décembre 1982, nouveau gérant : Salvatore Di Modica. La société cesse ses activités à partir du 22 décembre 1983.
      • à compter du 1er janvier 1982, entreprise de ramonage, tubage, démoussage, travaux divers à l’enseigne « Ramonage Yussois » gérée par Jean-Luc Jolivalt. Il cesse le 25 avril 1988.
      • à compter du 1er novembre 1983, SARL « Vitrerie-miroiterie Yussoise », gérant : Marc Musseleck. Vitrerie, miroiterie, vitrage isolant, installation de vitrine, vitraux d’art, façonnage verre opaline, fabrication et pose de châssis tous matériaux, bois, fer, plastiques. Il déménage au n° 19, rue du Vieux Bourg à partir du 1er octobre 1985.

Au n°99, ancien n°58
Bâtiment à deux entrées :
Première entrée :

      • Extrait du journal "Le Basse-Yutzois"

        Extrait du journal « Le Basse-Yutzois »

        à compter de 1925, François Zimmermann exploite un commerce de quincaillerie. Il cesse en juin 1927.

      • à compter du 1er juillet 1927, Florent Beaucourt exploite un commerce de quincaillerie à l’enseigne « Quincaillerie Beaucourt ». A partir du 16 juin 1949, ajoute la vente d’articles de ménage et de cycles. Il déménage à Metz (57), à partir du 28 août 1951.

        Extrait du programme du 25ième anniversaire du « cercle catholique
        des jeunes gens », les 30 et 31 juillet 1927.

      • à compter du 1er septembre 1981, venant d’Illange (57) où elle est installée depuis le 1er juillet 1977, Madame Jean-Pierre Heitz, née Paulette Legile, exploite un magasin d’articles de sports sous l’enseigne « Heitz Sports », en location-gérance. A partir du 6 avril 1998, vente du fonds à SARL « Sport Evolution ».
      • à compter du 1er avril 1998, siège social et établissement principal de la SARL « Sport évolution », commerce de vêtements de sport. Gérante : Armande Lang, née Bentz. A partir du 18 mai 1999, déménage au n°101, rue Nationale.
      • à compter du 17 février 1999, EURL « Car Diffusion » gérée par Madame Dubois, née Danièle Maire, pour l’exploitation d’un commerce de vente de voitures automobiles. Elle cesse cette activité à partir du 15 novembre 2003.
      •  à compter du 22 décembre 2003, Madame Dubois, née Danièle Maire, exploite au magasin de vêtements à l’enseigne « Boutique Danièle ». Elle cesse ses activités à partir du 21 août 2007.
      •  à compter de mars 2010, agence de la compagnie d’assurance MMA.

Deuxième entrée :

      •  à compter du 1er avril 1951, venant de Florange (57) où il est installé depuis le 1er août 1935, Jean Port exploite en établissement secondaire, le ramassage de lait, produits laitiers, fabrication et vente de glaces comestibles, articles d’épicerie. Il cesse ses activités et est radié à partir du 25 septembre 1952.
      •  à compter 1er avril 1953, Robert Bieber achète le fonds et l’exploite à partir du 15 avril 1953, en établissement secondaire de laiterie-crémerie, l’établissement principal étant le café hôtel restaurant, commerce de beurre, œufs et fromage au détail situé au n°2, rue Victor Hugo. Le 15 juillet 1952, il cesse l’exploitation du débit de boisson et l’établissement devient principal. A partir du 1er avril 1955, exploite à nouveau le café-hôtel-restaurant en établissement principal au n°2, rue Victor Hugo jusqu’au 1er février 1958. A partir de cette date, l’établissement devient alors établissement secondaire. A partir du 1er novembre 1959, effectue la vente de vins, bière, limonade, boissons gazeuses, eaux minérales à emporter. A partir du 1er juillet 1963, déménage à Malling (57).
      •  à compter du 1er juillet 1963, laiterie-crémerie, alimentation générale exploitée par Madame Fernand Christiany, née Lydia Scandola. Elle cesse ses activités le 31 décembre 1964.
      •  à partir du 1er janvier 1965, Grégoire Creignou et Madame, née Michèle Doucet achètent le fonds de laiterie-crémerie. C’est Madame qui l’exploite. A partir du 27 août 1965, ajoute la vente d’épicerie. Ils cessent leurs activités le 31 mars 1967 et vendent le fonds à Noël Gasparini.
      •  à compter du 27 août 1967, venant du n° 16a, rue de la Moselle, où il est installé depuis le 1er juillet 1962, Noël Gasparini exploite un atelier de cordonnerie, réparations vente d’accessoires pour chaussures. Il cesse ses activités à partir du 30 juin 1994, pour prendre sa retraite. Il décède le 16 janvier 2011.
      •  à compter du 1er juillet 1994, cordonnerie, clés minute exploitée par Alexandre Stéri. Le 17 janvier 2006, il déménage pour s’installer dans la galerie du supermarché Match, Place Turenne à Thionville (57).
      •  à compter du 28 juin 2006, établissement secondaire de « Solutions auditives », dont le siège social est à Hayange (57). Prothèses auditives, réveils avec vibrateurs. Gérant : Madame Muriel Cognot née Rundstadler. Etablissement secondaire à Hayange (57).

A la même adresse :

      •  à compter du 1er avril 1947, Madame François Zimmermann, née Christiane Bärnklau exploite un commerce de chemiserie, confection hommes et enfants, manufacture de chemises et de vêtements de travail. A partir du 21 juin 1948, ajoute la confection, porte-cravates, chemises sur mesure. Elle cesse ses activités à partir du 1er janvier 1950.
      •  à compter du 14 septembre 1950, François Zimmermann exploite un brevet d’invention à temps partiel.
      •  à partir de 1954, Lucien Adamy exploite un commerce ambulant d’alimentation générale qu’il cesse en 1956. En 1957, Clément Piovan fait commerce ambulant d’alimentation générale.
      •  à compter du 1er mars 1980, Joseph et Tarquinio Arcudi, exploite une entreprise de travaux de terrassement par engins mécaniques en société de fait. A partir du 1er septembre 1981, ils ajoutent la fourniture et le transport de matériaux. Ils mettent fin à leur collaboration à partir du 8 juin 2005 et s’installent à Illange (57) pour Joseph et Koenigsmacker (57) pour Traquinio.
      •  à compter du 1er juin 2009, Marc Schoumacker effectue de la pose de revêtements de sols. Fermeture de l’établissement en juin 2014.
      • à compter du 1er mai 2014, Renaud Rickal gère une entreprise de soutien aux entreprises.

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